Nous subissons depuis plusieurs jours un pic de pollution malheureusement pas si inhabituel que cela.
Quelle solution nous est offerte à titre individuel pour lutter contre cette pollution ? Continuer à faire du vélo, bien entendu ! Et ne pas s’enfermer dans l’habitacle d’une voiture le temps du pic de pollution en pensant se mettre à l’abri des micro-particules et des substances chimiques. Cela serait totalement contre-productif pour vous (voir aussi ici) mais aussi pour les autres : en utilisant votre voiture vous contribuerez, vous aussi, à la pollution ambiante !
#PicDePollution #Tours : ne dites pas « je ferai du #vélo qd l’air sera moins pollué », mais « Quand je ferai du vélo l’air sera – pollué »
— CollectifCycliste 37 (@CC37fub) 19 Mars 2015
Quelques conseils peuvent toutefois être suivis lors d’épisodes de pollution particulièrement intenses, ou même au quotidien :
- éviter d’hyperventiler. Pour ne pas vous essouffler pendant les trajets, essayez d’adopter un pédalage plus zen, et effectuez chaque démarrage ou changement de rythme en douceur.
- dans la mesure du possible, éviter d’emprunter les axes les plus chargés en véhicules motorisés. Si votre itinéraire vous le permet, pédalez sur les axes secondaires en priorité, moins fréquentés et donc moins chargés en micro-particules et autres joyeusetés chimiques. Ainsi, un cycliste s’extrayant du trafic automobile est de deux à trois fois moins exposé (source)
- promouvoir le vélo comme mode de déplacement au quotidien auprès de ses proches, de ses collègues, de ses élus !
La Nouvelle République s’est intéressée à ce sujet, et a interviewé le CC37. Vous pourrez retrouver l’article en suivant ce lien.
Notons enfin, pour ceux qui en douteraient et contrairement aux idées reçues, qu’il est tout à fait possible de cumuler circulation intense de véhicules et air pur en ville. La preuve en vidéo :
Bientôt en Touraine ?…