Profitez du retour des beaux jours pour partir à la découverte du patrimoine tourangeau avec l’Accueil vélo et rando et le Collectif Cycliste 37. Nous vous avons préparé un alléchant programme de balades et de randonnées à vélo !
Inscription obligatoire auprès de l’Accueil vélo et rando
- 31 Boulevard Heurteloup, Tours
- 02 47 33 17 99
- velorando@mobilites-touraine.fr
Tarifs
- Adulte plein tarif : 5€
Dates de la balade
-
Samedi 27 juin, à 10h00
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Mercredi 19 août, à 15h00
Lieu de départ
- Sur le mail du boulevard Heurteloup, face à l’Accueil vélo et rando, à Tours.
Durée
- 2 heures
Partenaires
- Cet événement est organisé par Syndicat des Mobilités de Touraine.
Consignes propres au contexte sanitaire actuel
- Les balades estivales seront limitées à 8 participants + 2 accompagnateurs du Collectif Cycliste 37, soit une jauge totale de 10 personnes.
- Chaque participant devra s’acquitter du montant de la participation à la balade (5 €) avant le départ de celle-ci à l’Accueil Vélo et Rando, puis rejoindre le groupe sur le mail du boulevard Heurteloup, face à l’Accueil vélo et rando, à Tours.
- Port du masque pas obligatoire mais fortement recommandé pour les participants et accompagnateurs
- Respect d’une distance de sécurité de 5 m. entre les participants (à chacun des arrêts et le plus que possible en roulant)
Le canal du Berry
Long de 2,4 km, il fut construit entre 1824 et 1828 puis comblé à la fin des années 60 pour construire une portion de l’autoroute A10. Appelé aussi canal du Berry, ce canal de navigation était franchissable par le pont du milieu construit en 1825.
Pour permettre la navigation il fut doté de deux écluses à ses extrémités ainsi que d’une gare d’eau à son embouchure avec la Loire. Il permettait de faire passer des marchandises du Cher à la Loire et inversement. Le canal devait aussi servir de déversoir en cas de crues afin d’éviter les inondations.
Son faible gabarit et l’essor du chemin de fer firent qu’il n’eut jamais un rôle important.
Déclassé en 1955 son emplacement servit encore de terrain de jeux aux enfants. On y tenu également la foire de Tours 2 fois par an.
Il fut remblayé en 1968 pour y faire passer l’autoroute.
Le pont de fil : les sternes
Chaque année, des milliers de sternes remontent d’Afrique pour venir se reproduire en France.
En Touraine, on accueille deux espèces de sternes : la sterne pierregarin et la sterne naine. Toutes deux nichent sur les grèves de sable de la Loire et du Cher où elles creusent une sorte de cuvette à même le sol pour y déposer de un à quatre œufs.
La couvaison, effectuée successivement par les deux parents, dure une vingtaine de jours et les poussins prendront leur vol près de quatre semaines après l’éclosion.
La sterne pierregarin arrive généralement dès le mois de mars et commence la couvaison vers la mi-mai. Les jeunes naîtront en juin et la colonie quittera la France en septembre.
Quant à la sterne naine, elle est plus tardive et stationne moins longtemps dans nos régions. Arrivée au mois d’avril, elle couve en juin et repart dès le mois d’août sous le soleil africain.
Mais parfois les sternes font face à des crues qui peuvent avoir des conséquences négatives pour leur reproduction. Une crue survenant en juin balayera la ponte de mai des sternes pierregarins et empêchera la reproduction des sternes naines qui ne restent que peu de temps en Touraine.
Malgré tout, si le niveau baisse rapidement, alors celles-ci pourront s’établir et tenter une nouvelle couvée tandis que les sternes pierregarins effectueront une deuxième ponte que l’on appelle « ponte de remplacement ». En revanche, si cette ponte de remplacement est à nouveau emportée par une crue, ou si le niveau ne baisse pas suffisamment avant juillet, les sternes n’auront plus ni l’énergie ne le temps pour réitérer la couvée.
La station de pompage de l’île Aucard
L’alimentation de Tours en eau potable est partiellement assurée par une station de pompage située dans l’île Aucard. Elle exploite un captage dans la zone alluviale ainsi qu’un forage plus profond atteignant la nappe du Cénomanien. Cette station est mise en service en 1933.
La marine de Loire
La marine de Loire concerne la navigation sur la Loire, fleuve long de 1013 km, qui prend sa source au Mont Gerbier-de-Jonc dans le département de l’Ardèche et se jette à Saint-Brévin en Loire Atlantique.
Depuis la préhistoire jusqu’au milieu du XIXème, la Loire est un axe important de navigation et de transport des marchandises et des personnes.
Dans son bassin inférieur, la Loire voit passer des gabarres, des toues, des pillards et des chalands en majorité à fond plat. Les chalands ont un grand mat abattable pour passer sous les ponts et une voile carrée pour prendre le vent d’ouest de Nantes à Orléans.
En général les toues ne sont pas matées sauf les toues cabanées dont se servent les pêcheurs.
Les futreaux sont de petits bateaux pour les déplacements locaux des pêcheurs.
Les sapines en forme de caisses allongées de 20 à 25m servaient à transporter le bois, le charbon, le vin ou la céramique. Elles étaient démantelées au terme de leur unique voyage, vendues comme bois de chauffage ou de charpente.
Le premier bateau à vapeur est lancé en 1822. Il fait la navette entre Nantes et Angers. Le débit irrégulier du fleuve limitait fortement la navigation. Le trajet Orléans /Nantes dure 32 jours. L’usage de la « vapeur à roues » n’a duré qu’une trentaine d’années. L’arrivée du rail au milieu du XIXème signe la fin des transports fluviaux sur la Loire.
Les crues dans le val de Tours
Les habitants des bords de Loire ont, de tout temps, essayé de défricher et cultiver les terres fertiles et limoneuses du val de Loire. Progressivement, le lit mineur du fleuve est canalisé par l’édification de digues appelées encore levées ou turcies. Au fil du temps, ces digues furent relevées pour atteindre environ 8 mètres de hauteur.
La Loire est le plus irrégulier des grands fleuves de France. Elle se caractérise par des variations de régime hydraulique d’une ampleur très importante. Pendant les crues dévastatrices de 1856 et 1866, la Loire atteint un débit de 7200 m3/s. En revanche, en 1949, elle présente un étiage très sévère de 11 m3/s.
Les crues les plus brutales sont de type « cévenoles » ; elles sont le résultat de précipitations orageuses méditerranéennes sur les Cévennes associées à un front pluvieux océanique. Sur le val de Tours, prés de 130 000 personnes vivent actuellement en zone inondable. En cas de crue de type 1856, la majeure partie de la ville de Tours, la totalité de Saint-Pierre-des-Corps et La Riche seront submergées sous 2 à 3 m. d’eau.
En 1978, le tiers du pont Wilson s’effondre soit les cinq piles et les six arches sud. A la suite de cet effondrement, 110 000 tourangeaux se retrouvent sans eau courante. Le téléphone et l’électricité sont également coupés quelques jours.
Le maire de Tours, Jean Royer organise un référendum sur la reconstruction du pont. Les tourangeaux choisissent le projet avec une reconstruction « à l’identique » de la partie effondrée.
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