Ils étaient quinze à braver la pluie, à la suite de Claudine, une corpopétrussienne passionnée qui mit tout son cœur à donner un aperçu de l’architecture de sa commune.
Devant l’octroi, elle a ainsi rappelé que Saint-Pierre-des-Corps s’étendait au quartier Velpeau jusqu’en 1855. C’est la percée du Canal de Berry, en 1828 (4 ans de travaux !), qui a provoqué cette séparation. Des anecdotes concernant l’octroi complètent cet exposé.
Par exemple, en 1935 la taxe s’élevait à 1 franc pour 100 kg de fourrages ; à 2 francs pour 100 kg de ciment ; à 4 francs le stère de bois dur à brûler ; à 25 francs pour les bœufs dépecés par 100 kg ; à 30 francs par hectolitre de vinaigre.
A compter du 1er janvier 1901, la taxe d’octroi sur les vins et cidres est supprimée pour être remplacée par le droit de circulation.
Les taxes ont été définitivement supprimées seulement en 1948.
Quelques mots sur l’abbaye au Loup, un regard sur l’ancienne mairie et l’école Marceau, la première école de Saint-Pierre… et nous avons pu admirer la nouvelle cité lacustre qui respecte la « résilience aux inondations ».
En effet, si une partie de la commune a été détruite lors des bombardements du 11 avril 1944, rien n’a été reconstruit ou sauvegardé au hasard. Si bien qu’aujourd’hui nous pouvons admirer :
- des fermes,
- les traces d’une très vieille abbaye et d’une maison seigneuriale,
- des maisons bourgeoises du XIXème,
- des petites maisons ouvrières mitoyennes,
- des villas qui donnaient sur le canal,
- des usines transformées,
- des usines anciennes et nouvelles,
- un habitat collectif,
- des bâtiments publics intéressants (écoles novatrices, bibliothèque…)
- et des îlots d’habitats originaux, qui respectent la résilience aux inondations.
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