« Pour s’intégrer à Tours, il faut faire du vélo » (Elsa)
« A la vélo-école du Collectif Cycliste 37, on ne nous juge pas. Jusqu’alors, j’éprouvais une certaine honte à ne pas savoir faire de vélo, ce qui me coupait socialement des personnes qui se déplacent à vélo naturellement« .
« Depuis que je fais du vélo, ma vie a changé. Je pensais qu’il suffisait de savoir pédaler pour faire du vélo et je me rend compte aujourd’hui qu’il y a bien d’autres choses à apprendre… Aujourd’hui, par exemple, si je circule dans une zone où il y a beaucoup de piétons, je sais que je dois descendre de mon vélo. A la vélo-école, nous apprenons ainsi à ne pas être un danger pour nous-même et pour les autres. J’ai aussi appris à mes amis cyclistes l’utilité du sas vélo. »
« Le mot-clé à la vélo-école, c’est avoir confiance. »
« Je veux aller travailler à vélo » (Dieynaba)
« J’ai mon permis de conduire et un véhicule que j’utilise régulièrement. Mais mon objectif en arrivant à la vélo-école est d’aller travailler à vélo : je suis motivée et je ne lâche rien ! Je suis déterminée à aller de l’avant. »
« A la vélo-école, j’ai appris l’importance du regard. Le regard et la vision ont un rôle et une importance au moins égale à vélo que pour la conduite d’un véhicule motorisé. »
« Je ne voulais pas dépendre des transports en commun pour me déplacer » (Louiza)
« Je viens deux fois par semaine à la vélo-école du Collectif Cycliste 37. Les moniteurs nous aident à apprendre, étape par étape. Je suis actuellement au niveau 3 [apprentissage de la trajectoire, du lâcher de main, du demi-tour, du freinage d’urgence NDLR] et je n’en reviens pas ! »
Faire changer le regard des gens sur le vélo
Annabella, représentant une structure partenaire de la vélo-école, évoque un combat de quotidien pour faire changer le regard des gens sur le vélo : « je me bats tous les jours pour essayer de faire comprendre aux employeurs que le vélo est un mode de déplacement à part entière.«
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